Tour de l'océan atlantique: juin 2010 - juillet 2011

dimanche 19 juin 2011

Retour

Avis aux amateurs, nous vous donnons rendez-vous le samedi 25 juin 2011 à Niewpoort pour un apéro sur les pontons à l'occasion de notre retour en Belgique. Nous vous proposons:
- 15h à 18h apéro et visite du bateau,
- On improvisera pour la suite, ...


Adresse du club de voile:
WSKLUM club,
Halvemaanstraat 2b,
B-8620 Niewpoort.
Ponton A, (à confirmer)

jeudi 21 avril 2011

Dakar

04/11/2010 Arrivée à Dakar au CVD (club de voile)
Nous arrivons dans la baie de Hann ou se trouve le Cercle de Voile de Dakar (CVD), un bateau moteur vient à notre rencontre pour nous souhaiter la bienvenue et nous aider à mouiller au milieu d’une trentaine de bateaux. Nous terminons le petit déjeuner en cours, des crêpes car il n’y a plus de pain et c’est jour de fête ! La navette vient nous chercher sur le bateau et nous amène jusqu’au club. Un petit ponton fait de tronc de cocotier et de planches en bois nous permet de descendre à terre où tout le monde nous souhaite la bienvenue. Nous découvrons le CVD petit havre de tranquillité et refuge pour voyageur en tout genre en périphérie de Dakar. L’accueil est chaleureux, nous nous faisons membre et recevons un petit briefing sur les formalités douanières, différents conseils sur les coutumes et l’histoire du pays. Nous partons en taxi faire les formalités d’entrée.
Le folklore commence, un taxi troué de partout, sans suspension, avec le coffre rempli de ferraille pour réparer les éventuelles pannes nous amène en ville à travers des routes ou plutôt des pistes complètement cabossées. Nous passons devant le port de commerce de Dakar avec ses bonnes odeurs et sa saleté. Les filles sont éblouies par les chariots tiré par des chevaux, les moutons qui se promènent partout, les africains dormant par terre, à l’ombre, sous leur camions, les charrettes des vendeurs de café ou autres, les bus colorés et bondés de personne, tout est source d’attention et d’enchantement. Elles ont même sorti leurs têtes par la fenêtre pour ne rien rater ! Eh oui, pas de siège enfant et encore moins de ceinture, ni de fenêtre, c’est la fête, elles peuvent circuler presque librement dans la voiture !!! Dans les bouchons, elles disent bonjours aux gens qui passent à pied à coté de la voiture, elles serrent des mains, donnent des tapes dans les mains et font un brin de causette. Nous allons tamponner nos passeports à la police puis direction les douanes pour avoir un permis de séjour d’un mois.
De retour au club, nous commandons un poisson / frites dans un petit restaurant local. La vie au club est très animée, un bon nombre de bateau est en transit pour le moment. Deux bateaux organisent un barbecue pour le soir. Nous nous y inscrivons et mangeons une bonne côte de bœuf avec une salade de fruit frais en dessert. Un festin après quatre jours de mer… Nous sommes une vingtaine le soir sur la terrasse du club. Nous faisons connaissance avec Garatapo, Delphis et Galaté que nous avions déjà aperçût aux Canaries ou ailleurs. Nous rencontrons un ancien du BRYC qui a placardé ses autocollants sur les fenêtres. Il habite au club maintenant. Le club comprend pas mal d’infrastructure : toilette, douche, cuisine avec eau filtrée et potable pour remplir les bidons d’eau, une dame qui nettoie le linge (ouf !!), une voilerie, un ship, un mécanicien et du personnel pour aider aux divers travaux moyennant paiement.
Après cette super soirée à discuter des expériences, projets, problèmes de tous les navigateurs, nous retrouvons notre lit conjugal, sans vague et dans des draps propres. Le bonheur tout simplement !!!!
Autant nous avions été mal à l’aise et impressionné lors de notre première journée au Cap Vert, autant notre première journée en Afrique s’est déroulée à merveille; nous sommes conquis.



































































lundi 18 avril 2011

A Vendre Oceanis 390

Beneteau Oceanis 390 (1988)

SPECIFICATIONS
Constructeur: Beneteau
Designer: Briand
Materiaux: Fibre de ver
Longueur HT: 11.73 M
Longueur flotaison: 10.14 M
Largeur: 3.89 M
Tirant d'eau: Quille à ailette 1.43 M
Deplacement: 6804 kg
Lest: 2350 kg
Reservoir diesel: 160 L
Reservoir eau: 3 549 L
Reservoir eau noire: 95 L
Tirant d'air: 16.75 M

INTERIEUR
Deux cabines Carré avec une cuisine en coursive, deux grandes penderies converties en armoires de rangemment, table avec bar, banquette centrale, bibliothèque, bar lattéral, table à carte.
Cabinet de toilette arrière spacieux, WC et douche Cabinet de toilette avant converti en espace de rangement.

CUISINE
Refrigerateur 12 Volt
Four et cuisinière avec deux bruleurs. 2010
Evier double bassin en INOX avec eau chaude et froide sous pression et pompe à pied pour l'eau de mer
Rangements à épices
Chauffe eau Raritan 12 gal., moteur / 120 v

VOILES ET GREEMENT
Aménagé pour la navigation en solitaire
Grand-voile full batten avec deux prises de ris
Lazy bag avec fermeture à tirette automatique
Enrouleur genoi Furlex
Genoi 135%
Trinquette
Tourmentin
Etai largable
Spi assymétrique avec chausette (a réparer)
2 winches Lewmar 46ST
1 winch Lewmar 40ST sur le roof
2 winches Lewmar 30ST sur lle roof
2 winches Lewmar 16ST sur le mat
8 taquets coinceurs
1 drisse de génoi neuve de rechange 2009
1 drisse de grand-voile neuve de rechange 2009

ELECTRONIQUE
Intruments au poste de barre:
Raymarine ST-60 Tridata (vitesse & sondeur)
Raymarine ST-60 Wind
Raymarine ST-60 Graphic avec répétition de toutes les données y compris GPS
Raymarine ST-6000, pilote automatique principal, nouveau calculateur 2009
Compas de barre Ritchie 2005
GPS traceur ADVANSEA T.56, 2009

Instruments à la table à carte:
Raymarine RN 300 GPS
GPS traceur ADVANSEA T.56, 2009 / AIS
VHF ICOM radio avec télécomande (neuve)
VHF NAVICOM RT-650 / AIS / télécommande, 2010
Radar Furuno 16 milles
Radio avec lecteur CD et connectique USB, 2010
GPS Garmin 152
Orloge et baromètre
Balise EPIRB 406 MHz w/ GPS entièrement vérifiée en 2010
Station météo 2010
Pilote automatique de secour Autohelm 3000
Commande de pilote de secour à la table à carte

ELECTRICITE
Gestionnaire de baterie Ample Power
2 parc de batteries AGM, total 480 Amp-heur, 2009
1 baterie moteur AGM, 96 Amp-heur, 2009
2 coupes batteries paralèles
Paneaux électrique 12 volt et 120 volt
Alternateur moteur 140 Amp
Alternateur moteur de réserve
Régulateur de charge
Chargeur de baterie 40 amp (110 v)
Chargeur de baterie 25 amp (220 v -110 v)
Feux de navigation LED dans le mat
2 paneaux solaires latéraux
1 paneau solaire 120 watts
Eolienne Ampair
4 prises 12 volts

SECURITE
Barre de secour
Life Sling
2 bouées fer à cheval et foscars 2010
Fusées et fumigènes
4 extincteurs (dont 2 changés en 2010)
1 couverture anti feu
Radeau survie 4 personnes vérifié en 2009
Annexe gonflable Achilles + taud de protection anti UV

COQUE ET PONT
Traitement anti osmose 2001
Capote, bimini, baches latérales, mousticaires,
Echelle de bain latérale + échelle de bain arrière
Cockpit en teak
Portes latérales dans les filières
Bossoires pour annexe Atkins Hoyle
Douche de pont
Mat de support pour radar et éolienne
4 dorades, 4 hublots ouvrants , 4 paneaux ouvrants, 1 porte
Table de cockpit pliable et porte verre en teak
Support de survie sur le roof
Taux de cockpit
Taux de pont couvrant 80% du pont

ANCRE ET MOUILLAGE
Soute à ancre avant:
Guindeau Maxwell #HWC1200 dans la soute à ancre
Ancre Delta 44 lb + 60 mètres de chaine + 50 mètres de bout
Ancre CQR 35 lb
Ancre Danforth 20 lb avec 20 mètres de chaine + bout
Ancre 80 lb Luke storm avec 100 mètres de bout
Davier pour ancre avant permettant d'avoir deux ancres à poste

Soute à ancre arrière:
Davier pour ancre arrière
6 pare battages + housse
10 amarres

















jeudi 14 avril 2011

Traversé Cap Vert - Dakar (Sénégal)

31/10/2010 au 04/11/2011 Traversé Cap Vert - Dakar (Sénégal)
La traversée s’est faite sous voile, le vent étant assez fort mais au bon plein, travers avec une bonne houle et des vagues qui inondent le cockpit!!! Les adultes n’étaient donc pas très en forme ; les enfants jouaient et demandaient à regarder des dessins animés sans cesse! Ca nous arrangeait pour une fois ! Nous avons pêché une dorade mais Quentin n’a pas eu le cœur de la nettoyer donc nous l’avons rejeté à l’eau. Après deux jours de mer, nos estomacs étant un peu plus en forme, opération enfilage de plombs (fait maison) dans une pochette cousue main pour lester la moustiquaire qui servira à masquer l’entrée du bateau. Petite histoire, on a acheté dans une petite boutique infâme du plomb en lingot à Mindelo. Puis on l'a fait fondre dans une casserole et fait couler le plomb goute à goute dans un grand seau d’eau. Il ne restait plus qu’a récupérer les goutes de plomb durcies au fond du seau. La veille de notre arrivée, tout d’un coup, le moulinet se met à siffler et le fil se libère à une vitesse folle. Tout le monde accoure au moulinet. Quentin tente d’attraper le fil à la main (comme d’habitude) mais n’arrive pas à le bloquer. Le fil continue à filler dans ses mains et les lui brule. Et puis crac, le fil a cassé, la bête a tout pris avec elle: 60 mètres de fil et un leurre. Vu la résistance du fil et la brutalité du poisson, cela devait certainement être un espadon de 200 à 300 kg. Heureusement qu’il n’est pas arrivé à bord, ça aurait fait des blessés !!! C’est au lever du soleil que nous entrons dans la baie de Dakar, laissant l’île de Gorée à bâbord, zigzagant entre les pirogues des pêcheurs tout en reniflant les bonnes odeurs du continent. Pas de doute, nous sommes bien en Afrique !






































mardi 12 avril 2011

Sao Nicolau

31/10/2010 Arrivée à Sao Nicolau puis départ…
Nous sommes arrivés à Sao Nicolau après une petite journée de navigation au près donc nous n’étions pas très en forme. Heureusement qu’on avait préparé plus de patates la veille. Avec un peu de ketchup, les filles étaient contentes ! Nous avons pêché une belle bonite de 2-3 kg. Arrivés à au mouillage de Tarrafal à Sao Nicolau, le vent est tellement fort que l’ancre refuse de tenir. Nous devons nous y reprendre à 3 fois pour qu’elle décide d’accrocher. Ne pouvant laisser le bateau seul dans des conditions pareilles, nous décidons de partir directement sur Dakar. Nous mettons à profit l’après-midi pour préparer le bateau à cette traversée, manger le poisson que nous avons pêchés, faire des réserves de soupe et patates pour les jours suivant !!! A 18h30, nous avons levé l’ancre.

lundi 11 avril 2011

Départ Mindello pour Santa Luzia

29/10/2010 Tentative de départ… Enfin prêt, nous décidons de partir pour Santa Luzia. Le vent est assez fort mais nous décidons d’y aller quand même; nous avons besoin de bouger. En levant l’ancre, nous accrochons le bateau Stelina; plus de peur que de mal, il n’y a pas de dégâts. Arrivés à la sortie de la baie, le vent devient trop fort et nous décidons de rentrer sur Mindelo. Le lendemain, le vent s’est enfin calmé, nous partons à 8h. Le trajet se fait sans problème, nous croisons les pêcheurs qui rentrent de Santa Luzia pour le WE. Leurs barques sont rudimentaires, leur mat est fait d’un bout de bambou et leur voile est un assemblage de sacs de blé provenant des aides humanitaires européennes. Etonnant et super. Nous apprendrons par la suite qu’en cas d’Armathan (vent de sable venu du désert africain réduisant la visibilité à quelques mètres) certains bateaux se sont perdus et ont réussit à rejoindre le Brésil saint et sauf. Soit plus de 1.500 milles et plusieurs semaines de navigations. Hallucinant…. Quentin pêche ses premiers poissons au harpon. L’île est déserte, une vrai beauté de calme et verdure. La nuit est noire, c’est assez déroutant après les lumières de Mindelo !



Anniversaire de Claire

Hélène et Marine passent la matinée à faire des courses chez les chinois de Mindelo pour trouver bougies, ballons, chapeau d’anniversaire et un petit cadeau de la part de Marine. C’est affolant de voir la qualité de M… des produits vendus chez les chinois. Que des babioles pas plus solides que du carton ! Tout ce qui est interdit à la vente en Europe se retrouve ici. A leur retour, c’est opération gâteau. Nous avions prévu un cake recouvert d’une couche de glaçage au chocolat, des moelleux au chocolat et des crêpes. Le tout adapté au régime alimentaire de claire (sans lait de vache et sans soja). Le cake se révèle être une catastrophe, le glaçage fond sous la chaleur, le beurre s’imprègne dans le cake et le chocolat reste au dessus… Hélène est d’une humeur massacrante et le tout valse par-dessus bord. On fonce racheter du beurre à la superette du coin et on fait une nouvelle tentative qui se révèle un peu mieux mais pas terrible. On camouffle la catastrophe avec des smarties et personne n’y verra que de feux… Les moelleux au chocolat passent mieux et Quentin fait une énorme assiette de crêpes. Au réveil de sa sieste, Claire sort de sa chambre escorté par Marine. Elle est littéralement émerveillée par tous les ballons et décorations accrochés dans le bateau. Elle est à croquer ! Les copines Marion et Coralie viennent chargées de cadeaux pour le gouter. Les filles sont heureuses et mangent comme dix. Claire croule sous les cadeaux et apprécie le jeu de Madame Patate. Marion et Coralie se sont démenées pour faire pleins de cadeaux. Elles y travaillent depuis plusieurs jours et on confectionnés de A à Z des sacs et bourses décorées de peintures magnifiques. Nous sommes impressionnés par leur imagination et leur dextérité. Super journée au final. Le lendemain, Marine étant propre depuis une semaine, nous sommes allés chercher un beau puzzle.




vendredi 1 avril 2011

Mindello: L'arrivée

Ca y est, nous sommes en Afrique, le choc de culture est brutal la chaleur est oppressante. Arrivée à 14 heures précises, heure de réouverture des administrations, ouf ! Papier de la marina, de la douane et des affaires maritimes et nous sommes libres de circuler. Les postes de douane regorgent de gens, qui trainent à l’ombre du couloir extérieur et nous regardent passer d’un regard pas très amical. Nous apprendrons par la suite que ce sont des dockers attendant l’arrivée d’un bateau et d’une embauche potentielle. Des centaines de personnes attendent pour une petite dizaine de places journalières. Les élus sont peux nombreux les déçus pullulent. Ces gens n’ont rien et savent à peine nourrir leur famille. Nous nous promenons devant eux dans l’impossibilité de cacher notre richesse tout en essayant de dissimuler notre malaise en jetant des sourires crispés. Nous nous sentons mal à l’aise à la limite de la paranoïa et ne savons pas trop comment aborder ces gens. Une personne finit par nous aborder à la sortie du distributeur. Il ne veut pas d’argent mais nous demande de lui acheter un pot de lait en poudre pour sa fille de 3 ans. Il nous conduit jusqu’au supermarché le plus proche. C’est stressé que nous le suivons, ne pouvant nous empêcher de penser à une embuscade. Lorsqu’il veut nous faire passer dans une ruelle déserte, avec des carcasses de voitures dépouillées, nous nous empressons de lui poser des questions sur un bâtiment à l’extrême opposé de la direction qu’il voulait prendre et demandons à aller le voir. Ouf on a évité la ruelle déserte… Nous arrivons au magasin achetons la plus grosse boite de lait en poudre. Notre homme nous remercie et rentre chez lui. Il n’a probablement pas de fille de trois ans ni besoin de lait en poudre, mais à aucun moment nous ne trouverons la force de lui dire non. Depuis ce jour, nous donnerons systématiquement au premier mendiant que nous rencontrerons dans chaque nouveaux pays. Par facilité et pour nous donner un peu le temps de nous habituer. De retour au bateau, il fait trop chaud et les filles sont crevées. Nous re-sortons vers 5-6 heures quand il fait enfin assez agréable. En sortant de notre douche à la marina, nous discutons avec d’autres marins dont un bateau Suisse (Stellina) qui vient de passer plusieurs années au Sénégal en Casamance. Durant la traversée nous nous étions décidés à ne pas aller au Sénégal car la malaria et la dengue y sont présentes. Après cinq minutes de discussions avec cet équipage Suisse qui nous vante les mérites de la Casamance, nous revenons sur notre décision et réinscrivons le Sénégal sur la liste de nos escales. Le soir nous nous écroulons de fatigue… Première nuit complète après une semaine de nuits irrégulières. 12/10/2010 Petit déjeuner en famille, ça faisait longtemps et visite de la ville avant que le soleil ne nous assomme. Nous découvrons la vieille ville coloniale et ses maisons colorées, le marché aux poissons où nous comptons passer y acheter notre déjeuner (thon rouge), le petit marché aux légumes, la places avec des marchés de bricolages et artisanat sénégalais et enfin le grand marché aux légumes. Les rues sont remplies de petits commerces en tout genre. Nous sommes frappés par la propreté de la ville, des marchés et par le bon état du parque automobile. Rien par terre, pas une bête (cafards), youpie, et pas d’odeur intenable. Il ya des gens qui assurent la sécurité un peu partout. La vie y semble assez sûre. Rien à voir avec le quartier des administrations douanières et du port de commerce. En début de soirée, nous retournons en ville. Les filles en vélo plastique font fureur. Surtout Claire qui commence à foncer. Les habitants sont très souriant et pas trop collants. Les filles (surtout Marine) regardent toutes ces nouveautés avec beaucoup d’attention : les gens qui trainent par terre, les femmes et leurs bagages sur leur tête, les bébés sur le dos, etc… Le thon se transforme en super steak, puis en thon à la Tahitienne et enfin en cake thon-olive-poivron. Après deux jours à quai pour prendre nos marques, nettoyer le bateau, faire le plein d’eau et toutes les lessives pendant une demi-journée, nous partons nous mettre à l’ancre comme 85 % des bateaux ici. Le mouillage est très calme, tient bien et un agréable vent nous aide à supporter la chaleur. La vue sur la ville, les montagnes, la baie et l’île de Sao Antao en face est superbe. Découverte de la plage de Mindelo, eau turquoise et pleins de poissons autour de nous pendant que nous nagions. Les filles vont jouer dans les vagues, elles se sentent de plus en plus à l’aise. Un « Quatre heure » mémorable : Claire veut un biscuit mais a les mains pleines de sable. Elle fonce vers la mer pour se nettoyer les mains et reviens vers nous. Elle prend son biscuit, s’assoit en mettant une main (mouillée) dans le sable (qui y colle), puis essaye de nettoyer sa main sale avec sa main propre... Résultat, les deux mains sont sales et il lui est impossible de manger son biscuit. Retour vers l’eau et vers nous et cela une dizaine de fois, vidéo à l’appui. Le soir, nous accueillons l’équipage de Stellina (bateau Suisse) pour l’apéritif. Ils sont partis depuis 13 ans avec leurs deux filles et ont fait un voyage assez étonnant. Leur expérience de 2 ans en Casamance va nous être utile pour préparer le voyage sur le Sénégal et nous motive à aller dans ce fleuve où nous ne voulions plus aller. Nous avions donné rendez-vous aux suisses pour l’apéro vers sept heures. A sept heurs, nous sommes donc prêts à les recevoir, chips, toasts, olives et boissons fraiches. Sept heure quart personne. Huit heure moins le quart, toujours personne… Nous commençons à faire des blagues sur la ponctualité des Suisses… Huit heures pile, ils sont là… Un peux gênés, nous leurs demandons si c’est nous qui avons un problème ou si c’est eux. Et une fois de plus, c’est nous qui nous sommes plantés d’une heure. Et c’est trois jours après que nous nous en rendons compte…






lundi 28 février 2011

Santo Antao

Sao Antao n’est pas accessible en voilier faute de mouillage bien protégé. C’est en ferry que nous faisons la visite. Départ au petit matin avec le bateau de 7h30. Un réveil; ça faisait un bon moment qu’on ne s’en était pas servi ! Le trajet en ferry était sympa, ses mouvements étaient différents de notre petit bateau, mais heureusement aucun malade à déplorer chez nous. Par contre Quentin a eu de sacré haut le cœur en voyant les autres se vider dans des sachets en plastique (transparent)!!!! Arrivé sur place, nous cherchons à louer une voiture et nous nous rendons compte que nos permis internationaux sont restés sur le bateau… Nous optons pour un minibus privé avec chauffeur parlant français; le grand luxe. Beaucoup plus cher qu’un alluguer mais nous serons bien protégés du vent et de la pluie. Les paysages montagneux sont splendides, plus nous montons dans la montagne, plus c’est beau. Routes en pavé, cultures en terrasse, végétation luxuriante et prolifique comparée aux autres îles du Cap Vert. Dans le centre se trouve un ancien cratère reconverti en culture, mais le brouillard ne nous en laisse voir qu’une infime partie ! Dommage… La route passe sur une crête avec des falaises de plusieurs centaines de mètres de dénivelés de chaque côté; impressionnant… Nous arrivons sur la côte nord-ouest de l’île, où nous allons visiter deux villages, Ribiera Grande et Porto Sol. Nous nous y arrêtons pour manger un bon poulet braisé et du poisson dans un petit restaurant perché dans les hauteurs de la ville avec vue sur le port de pêche. De loin, nous assistons à l’arrivée des barques de pêche et voyons les femmes qui vident les poissons sur des roches en bord de mer. Le style colonial du village est assez bien conservé, avec ses énormes rues en pavé, quel calme. Nous prenons la route de la côte pour nous diriger vers l’est où nous passons à Saoul. La végétation et les cultures sont abondantes, une rivière descend de la montagne au fond d’une gorge dans une succession de cascades magnifiques. Un village aux maisons typiques et jardin pleins de fruits tropicaux s’étend entre la route et la rivière; un vrai plaisir. Le temps avance, donc nous redescendons sur la côte pour revenir à Porto Novo par la route de la côte un peu moins pittoresque. Nous avons été sous le charme de cette île qui offre une multitude de promenade à faire, il faudra revenir ! Nous reprenons le ferry à 16h30 pour retourner sur Mindello.